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Sommes-nous la bonne personne pour définir nos résolutions de début d'année ?

Photo du rédacteur: Marianne DucretMarianne Ducret


Bah oui ! Qui peut mieux sentir ce qui nous pèse, ce qui nous ennuie, ce à quoi nous aspirons à l’instant t ?



Et pourtant, on a parfois du mal à identifier ce qu’on voudrait vraiment changer.

Ou alors on a plein d’idées, mais passées l’euphorie du nouvel an et l’ivresse des possibilités infinies, on ne sait pas trop par où commencer.

Ou encore, on a défini un plan d’action bien précis, mais les mois passent et on a de moins en moins d’énergie pour maintenir le cap.


Et c’est finalement assez normal.


Pourquoi ?


1. Nous avons tendance à identifier toujours les mêmes objectifs, tout en ignorant certains sujets qui mériteraient notre intérêt.


Nous vivons les choses à travers notre prisme personnel, en accordant notre attention à certains détails en priorité. Nous faisons ainsi l'impasse sur une multitude d'informations qui peuvent s'avérer importantes pour nous, mais que nous n'avons pas identifiées comme telles.

Sans regard extérieur pour éclairer ces angles morts, nous pouvons focaliser pendant des années sur un certain type de problèmes sans identifier d'autres aspects pesants de notre existence.

Si nous identifions des bonnes résolutions que nous savons inconsciemment ne pas répondre à nos vrais problèmes, cela peut aussi expliquer le manque de motivation pour les tenir sur la durée.


2. Nous avons tendance à employer toujours les mêmes stratégies pour atteindre nos objectifs, même si celles-ci n’ont pas fonctionné par le passé.


Une fois les objectifs identifiés, comment les atteindre ?

C'est une question qu'on se pose assez rarement. Car on applique automatiquement les méthodes qu'on connait déjà. Changement d'habitude radical, ou en douceur, selon notre personnalité et nos ambitions de changement. Et si ça n'a pas marché l'année dernière, pas de problème, on refera la même chose mais en redoublant d'efforts.

Là aussi, on n'envisage pas forcément de faire autrement. Et là aussi, le regard extérieur permet d'ouvrir le champ des possibles, d'explorer ce qui fonctionnerait peut-être mieux, ce qui serait plus tenable sur la durée, en respectant mieux notre équilibre.


3. Nous avons tendance à utiliser toujours les mêmes excuses pour justifier l’abandon progressif de nos efforts, voire de nos objectifs eux-mêmes.


Le principe des bonnes résolutions, c'est qu'on s'engage à changer dans un moment où l'envie de changement est stimulée par une promesse de renouveau.

Mais quand l'énergie stimulante du début d'année s'étiole, que se passe-t-il ?

Les efforts nécessaires au changement deviennent plus difficiles à fournir. On a des coups de mou, surtout si les premiers résultats du changement ne sont pas probants, ou ont des conséquences qui nous compliquent la vie, et qu'on n'avait pas vu venir. On commence à douter, on remet en question le bien-fondé de l'objectif. On se maudit de s'être mis dans cette situation d'échec. On se raconte une histoire pour préserver son amour-propre, qu'on pourra raconter aux autres pour expliquer que la meilleure solution est de renoncer.


Ce qui peut aider, c'est d'avoir anticipé les conséquences du changement, d'avoir identifié les obstacles potentiels au changement, et comment on les gérera, et qui pourra nous y aider et nous soutenir durant cette période.



Bref, n'hésitez pas à solliciter dans votre entourage des personnes de confiance pour vous aider à identifier vos bonnes résolutions et vous challenger sur les alternatives, vous aider à définir votre stratégie et vous challenger sur les alternatives, anticiper les moments de doute et vous aider à rester mobilisé(e), en fixant des points de suivi réguliers et/ou en célébrant les jalons accomplis.


Idéalement, ces personnes ne baignent pas dans le même environnement que vous, pour pouvoir offrir un regard extérieur. Elles sont suffisamment objectives pour être attentives à ne pas projeter leurs propres objectifs sur les vôtres. Et elles sont évidemment bienveillantes et vous souhaitent le meilleur.


Et si c'est plus simple, vous pouvez faire appel à un coach.

Deux séances peuvent suffire pour démarrer l'année avec de nouvelles perspectives.

Consacrez par exemple une 1ère séance à faire un état des lieux, en explorant toutes les dimensions de votre vie, et en faisant le bilan de votre relation aux autres, au monde et à vous-même en ce début d'année.

Après quelques jours de digestion, faites une séance de mise en action, en identifiant les aménagements prioritaires à effectuer, les risques du changement, les obstacles potentiels, et ce que vous avez intérêt à mettre en place pour vous aider / motiver / soutenir sur les prochains mois.


Que la démarche soit formelle ou informelle, l'enjeu est d'expérimenter une façon plus ouverte de vous challenger, en entrant moins dans une lutte contre vous-même, en étant à l'aise pour admettre vos difficultés et demander de l'aide.

Vous sortez ainsi d'une logique de tout ou rien, "j'ai tenu mes résolutions" ou "j'ai échoué à tenir mes résolutions", pour entrer dans une logique de "Quel que soit le résultat, j'ai tenté quelque chose de différent, donc j'en ressors grandi(e)."


 

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